conclusion

 

 

 L’hémochromatose est très fréquente en France et touche deux fois plus les hommes que les femmes. Elle présente une accumulation de fer dans différents organes (foie, pancréas…). Bien qu’il existe d’autres facteurs à l'origine de cette maladie,  celle-ci est très souvent liée à une mutation de l’allèle C282Y du gène HFE qui influe sur le bon fonctionnement de l’hepcidine. Cette dernière régule le métabolisme du fer afin d’assurer un bon dosage dans l’organisme. On signale une hémochromatose génétique uniquement s’il y a une augmentation de la transferrine, une augmentation du taux de ferritine et bien évidemment une saturation du fer. Cependant la maladie ne se détecte pas facilement et de nombreux diagnostics sont réalisés, malheureusement, trop tardivement car elle évolue progressivement, lentement et s'exprime de différentes manières. De nos jours différents moyens sont mis en œuvre pour rendre plus rapide le diagnostic, les associations et la médecine lancent des campagnes publicitaires de prévention et de sensibilisation à l’hémochromatose héréditaire. De surcroit, le dépistage familial  est de plus en plus préconisé  afin  d’avertir le plus tôt possible les personnes pouvant être atteintes de cette maladie. Toutes les caractéristiques de l’hémochromatose primitive ne sont pas encore découvertes mais les laboratoires spécialisés ne cessent de chercher des informations supplémentaires pouvant la concerner. Actuellement, il n’existe pas de traitement pour soigner l’hémochromatose. Cette maladie  ne concerne pas les laboratoires pharmaceutiques et est  donc souvent méconnue voire inconnue des médecins. Seules des saignées régulières sont programmées pour améliorer la vie des sujets atteints.

 

Trouvera-t-on un moyen de soigner les hémochromatoses autrement que par les saignées ?